Contrôle fiscal : anticipation et gestion efficace

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Contrôle fiscal : procédures, droits et obligations

Recevoir un avis de contrôle fiscal est une perspective qui inquiète de nombreux chefs d’entreprise. Et pour cause : au-delà du temps et du stress occasionnés, c’est toute la santé financière de l’entreprise qui peut être affectée, entre pénalités, intérêts de retard et remise en cause de certains régimes fiscaux avantageux. Sans compter les conséquences en termes d’image et de réputation.

Mieux vaut donc s’y préparer sereinement, en maîtrisant les procédures et ses droits. Le cabinet d’expertise comptable Pythagore Expertise, rompu aux problématiques fiscales des PME et ETI, vous éclaire sur le déroulement d’un contrôle fiscal et vous conseille pour appréhender au mieux cette étape.

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29 rue du Colisée, 75008 Paris

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Les différents types de contrôle fiscal des entreprises

Contrairement aux idées reçues, le contrôle fiscal ne se résume pas à la “visite” du vérificateur dans l’entreprise. Il existe en réalité plusieurs formes de contrôle, plus ou moins approfondies, qui ne donnent pas lieu systématiquement à un échange physique avec les services des impôts.

Le contrôle sur pièces

Le contrôle sur pièces est la forme la plus courante et la plus légère de vérification de la situation fiscale d’une entreprise. Comme son nom l’indique, il s’effectue « sur pièces », c’est-à-dire dans les locaux de l’administration, sans déplacement dans l’entreprise.

Le vérificateur se contente d’examiner les déclarations fiscales et les documents adressés par l’entreprise pour y détecter d’éventuelles erreurs, incohérences ou omissions. Les impôts contrôlés sont principalement l’impôt sur les sociétés (IS), la TVA et la cotisation économique territoriale (CET). Concrètement, le contrôle sur pièces prend souvent la forme de demandes d’informations ou de justificatifs envoyées par courrier ou courriel.

La vérification de comptabilité

Plus poussée, la vérification de comptabilité est une procédure par laquelle l’administration examine sur place l’ensemble de la comptabilité d’une entreprise pour s’assurer de son exactitude, sa régularité et sa sincérité. C’est le fameux contrôle fiscal externe qui se déroule dans les locaux de l’entreprise.

La vérification de comptabilité suit un formalisme rigoureux, encadré par le livre des procédures fiscales :

  • Envoi d’un avis de vérification précisant les années contrôlées et les impôts vérifiés
  • Débat oral et contradictoire avec le contribuable ou son conseil sur les points examinés
  • Établissement d’une proposition de rectification en cas de désaccord persistant
  • Possibilité pour l’entreprise de formuler ses observations et réserves

Avec la généralisation des comptabilités informatisées, le vérificateur portera une attention particulière au fichier des écritures comptables (FEC). Ce fichier dématérialisé et normé doit retracer l’intégralité des écritures de l’exercice et garantir la traçabilité de la piste d’audit.

L’examen de comptabilité

L’examen de comptabilité est une procédure intermédiaire, moins approfondie que la vérification mais plus poussée que le simple contrôle sur pièces. Il permet à l’administration de s’assurer de la concordance entre les déclarations fiscales, la comptabilité et les pièces justificatives, sans procéder à un examen détaillé des écritures comptables.

Concrètement, l’examen de comptabilité se déroule généralement sur place et porte sur certains points ciblés de la comptabilité (TVA, revenus catégoriels, impôt sur les sociétés). Le vérificateur peut notamment demander à consulter les factures, les contrats, les notes de frais, les relevés bancaires ou tout autre document permettant de justifier les opérations comptabilisées.

L’examen contradictoire de la situation fiscale personnelle (ESFP)

L’ESFP est une procédure spécifique qui vise à contrôler la cohérence entre les revenus déclarés par un contribuable et sa situation patrimoniale, c’est-à-dire l’évolution et la composition de son patrimoine.

Cette procédure concerne principalement les particuliers, mais elle peut aussi s’appliquer aux dirigeants d’entreprise pour s’assurer qu’ils ont bien déclaré l’intégralité de leurs revenus professionnels (rémunérations, dividendes, avantages en nature, etc.). L’ESFP porte sur l’impôt sur le revenu, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et les droits d’enregistrement (droits de mutation, droits de succession).

Comme son nom l’indique, l’ESFP revêt un caractère contradictoire : le contribuable peut faire valoir ses observations et justifier l’origine de ses revenus et la nature de ses dépenses. L’administration doit en tenir compte avant d’établir ses conclusions définitives.

Les droits et obligations de l’entreprise contrôlée

Plus poussée, la vérification de comptabilité est une procédure par laquelle l’administration examine sur place l’ensemble de la comptabilité d’une entreprise pour s’assurer de son exactitude, sa régularité et sa sincérité. C’est le fameux contrôle fiscal externe qui se déroule dans les locaux de l’entreprise.

La vérification de comptabilité suit un formalisme rigoureux, encadré par le livre des procédures fiscales :

  • Envoi d’un avis de vérification précisant les années contrôlées et les impôts vérifiés
  • Débat oral et contradictoire avec le contribuable ou son conseil sur les points examinés
  • Établissement d’une proposition de rectification en cas de désaccord persistant
  • Possibilité pour l’entreprise de formuler ses observations et réserves

Avec la généralisation des comptabilités informatisées, le vérificateur portera une attention particulière au fichier des écritures comptables (FEC). Ce fichier dématérialisé et normé doit retracer l’intégralité des écritures de l’exercice et garantir la traçabilité de la piste d’audit.

L’examen de comptabilité

L’examen de comptabilité est une procédure intermédiaire, moins approfondie que la vérification mais plus poussée que le simple contrôle sur pièces. Il permet à l’administration de s’assurer de la concordance entre les déclarations fiscales, la comptabilité et les pièces justificatives, sans procéder à un examen détaillé des écritures comptables.

Concrètement, l’examen de comptabilité se déroule généralement sur place et porte sur certains points ciblés de la comptabilité (TVA, revenus catégoriels, impôt sur les sociétés). Le vérificateur peut notamment demander à consulter les factures, les contrats, les notes de frais, les relevés bancaires ou tout autre document permettant de justifier les opérations comptabilisées.

L’examen contradictoire de la situation fiscale personnelle (ESFP)

L’ESFP est une procédure spécifique qui vise à contrôler la cohérence entre les revenus déclarés par un contribuable et sa situation patrimoniale, c’est-à-dire l’évolution et la composition de son patrimoine.

Cette procédure concerne principalement les particuliers, mais elle peut aussi s’appliquer aux dirigeants d’entreprise pour s’assurer qu’ils ont bien déclaré l’intégralité de leurs revenus professionnels (rémunérations, dividendes, avantages en nature, etc.). L’ESFP porte sur l’impôt sur le revenu, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et les droits d’enregistrement (droits de mutation, droits de succession).

Comme son nom l’indique, l’ESFP revêt un caractère contradictoire : le contribuable peut faire valoir ses observations et justifier l’origine de ses revenus et la nature de ses dépenses. L’administration doit en tenir compte avant d’établir ses conclusions définitives.

Les droits et obligations de l’entreprise contrôlée

Face à l’administration, l’entreprise contrôlée n’est pas démunie. Elle dispose de plusieurs droits qui viennent rééquilibrer le rapport de force et garantir un débat contradictoire. Mais elle doit aussi respecter certaines obligations pour ne pas entraver le bon déroulement des opérations de contrôle.

Les droits de l’entreprise

Parmi les principaux droits de l’entreprise contrôlée, on peut citer :

  • Le droit à l’information : l’administration doit informer l’entreprise de la nature, de l’étendue et de la durée prévisible du contrôle. Elle doit préciser les impôts, droits et taxes concernées ainsi que les années vérifiées.
  • Le droit à l’assistance : l’entreprise peut se faire assister d’un conseil de son choix pendant le contrôle. Elle peut avoir recours aux conseils d’experts comptables, comme ceux proposés par notre cabinet d’expert comptables Pythagore Expertise, ainsi que l’aide d’avocats fiscalistes ou de tout autre personne habilitée. Ce tiers peut intervenir pour fournir des renseignements, présenter des observations ou répondre aux demandes de l’administration.
  • Le droit de réponse : à l’issue du contrôle, l’entreprise reçoit généralement une proposition de rectification qui récapitule les rehaussements d’impôts envisagés par l’administration. Elle dispose d’un délai de 30 jours pour faire part de son acceptation ou, au contraire, formuler ses observations en réponse. Ce délai peut être porté à 60 jours sur demande pour permettre un examen approfondi du dossier.

Les obligations à respecter

En contrepartie de ces droits, l’entreprise contrôlée doit se plier à certaines obligations pour permettre le bon déroulement du contrôle :

  • L’obligation de coopération : l’entreprise doit coopérer avec les agents de l’administration et leur fournir toutes les informations et documents nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Cela implique notamment de leur donner accès aux locaux professionnels, à la comptabilité, aux pièces justificatives et à toute autre information pertinente.
  • Le respect des délais : l’entreprise doit respecter les délais fixés par l’administration pour produire les renseignements et documents demandés. Ces délais sont généralement de 10 à 30 jours selon la nature et le volume des informations requises. Un report est possible en cas de circonstances exceptionnelles.
  • Les sanctions : le défaut de communication des documents, leur destruction ou leur dissimulation sont passibles d’une amende de 5 000 € par exercice. L’opposition au contrôle fiscal est également sanctionnée par une amende de 25 000 €, qui peut être portée à 50 000 € en cas de récidive.

Les voies de recours

Si l’entreprise conteste les redressements notifiés à l’issue du contrôle, elle dispose de plusieurs voies de recours pour faire valoir ses arguments :

  • Dans un premier temps, elle peut déposer une réclamation contentieuse auprès du service des impôts dont elle dépend, dans un délai de 30 jours suivant la réception de la notification de redressement. Cette réclamation doit être motivée en fait et en droit.
  • Si sa réclamation est rejetée, l’entreprise peut saisir le tribunal administratif compétent dans un délai de 2 mois. Elle devra alors justifier du bien-fondé de sa contestation par tous moyens (jurisprudence, doctrine, preuves matérielles).
  • En cas de rejet par le tribunal administratif, un appel puis un pourvoi en cassation restent possibles devant les juridictions supérieures (cour administrative d’appel, Conseil d’État).

À chaque étape de la procédure, l’entreprise peut obtenir un sursis de paiement des impositions contestées, sous réserve de présenter des garanties suffisantes (caution bancaire, hypothèque).

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L’accompagnement proposé par Pythagore Expertise

Dans ce contexte, il est essentiel pour l’entreprise de s’entourer de conseils avisés pour sécuriser ses pratiques fiscales en amont et être épaulée en cas de contrôle. Le cabinet d’expert-comptable Pythagore Expertise établie à Paris, met à votre disposition une équipe d’experts-comptables et de fiscalistes rompus à l’exercice du contrôle fiscal, qui vous accompagnent à chaque étape.

L’audit préventif de la situation fiscale

Avant même le déclenchement d’un contrôle fiscal, nos experts peuvent réaliser un audit fiscal complet de votre entreprise pour :

  • Vérifier la cohérence et la régularité de vos déclarations fiscales (liasses fiscales, déclarations de TVA, déclaration pays-par-pays)
  • Analyser les zones de risque et les éventuels points de fragilité au regard de la législation et de la jurisprudence fiscales
  • Identifier les opportunités d’optimisation fiscale (charges déductibles, régimes de faveur, rescrit fiscal)
  • Définir un plan d’actions correctives pour sécuriser vos pratiques et prévenir les redressements

Cet audit vous permet d’avoir une vision claire et objective de votre situation fiscale, et de mettre en place les mesures nécessaires pour réduire votre exposition au risque de contrôle.

L’assistance en cas de contrôle fiscal externe

Si votre entreprise fait l’objet d’un contrôle fiscal externe, nos experts vous assistent à chaque étape de la procédure pour :

  • Analyser l’avis de vérification et son périmètre (champ du contrôle, années vérifiées, impôts concernés)
  • Préparer le débat oral et contradictoire avec le vérificateur en amont du contrôle
  • Collecter et fournir les pièces et justificatifs demandés par l’administration
  • Rédiger les réponses aux observations de l’administration et formuler des propositions rectificatives
  • Négocier avec l’administration pour réduire le montant des redressements notifiés

Nos experts assurent une interface efficace et rassurante avec les services des impôts, et mettent leur expérience au service de la défense de vos intérêts.

Le contentieux fiscal

En cas de désaccord persistant avec l’administration à l’issue du contrôle, nos avocats fiscalistes prennent le relais pour engager un contentieux et faire valoir vos arguments devant les juridictions compétentes.

Après avoir analysé votre dossier et évalué vos chances de succès, ils rédigent des réclamations et des mémoires circonstanciés pour contester les impositions indues. Ils vous représentent à tous les stades de la procédure (commission départementale, tribunal administratif, cour administrative d’appel) pour obtenir la décharge ou la réduction des redressements.

Leur connaissance pointue de la jurisprudence fiscale et leur expérience des procédures contentieuses sont autant d’atouts pour faire prévaloir vos droits et préserver vos intérêts.

Avec notre cabinet d’expert-comptable Pythagore Expertise, vous êtes ainsi assuré de bénéficier d’un accompagnement sur-mesure et pluridisciplinaire pour faire face sereinement à un contrôle fiscal, de la prévention au traitement du contentieux. 

Nos experts mettent tout en œuvre pour sécuriser votre situation fiscale et vous permettre de vous recentrer sur votre cœur de métier.

Vous souhaitez réaliser un audit fiscal, préparer un contrôle ou contester un redressement ? 

Nos experts-comptables sont à votre écoute pour étudier votre problématique et vous proposer un accompagnement personnalisé. 

Contactez-nous dès maintenant pour convenir d’un premier rendez-vous dans nos locaux parisiens.

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